Burkina Faso : Un mois de janvier marqué par l’incertitude et la violence
Ouagadougou, 31 janvier 2024 – Le Burkina Faso a connu un mois de janvier tumultueux, marqué par une tentative de coup d’État, des opérations militaires contre les groupes terroristes, la poursuite du dialogue national et le renforcement des relations avec la France.
Le 14 janvier, le gouvernement de transition a déjoué une tentative de coup d’État menée par le lieutenant-colonel Evrard Somda. Cette tentative a illustré la fragilité de la situation politique au Burkina Faso, toujours menacé par des éléments hostiles à la transition.
Sur le front sécuritaire, l’armée burkinabè a poursuivi ses opérations contre les groupes terroristes. Le 20 janvier, une trentaine de terroristes ont été neutralisés dans le nord du pays. Malgré ces efforts, la violence djihadiste continue de endeuiller le pays, avec des attaques régulières qui font de nombreuses victimes civiles et militaires.
Le dialogue national inclusif, qui a débuté le 24 janvier, représente un espoir de sortie de crise. Plus de 500 participants, issus de divers horizons, discutent des solutions à la crise sécuritaire et politique que traverse le pays. Le succès de ce dialogue est crucial pour l’avenir du Burkina Faso.
Le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a rencontré le président français Emmanuel Macron à Paris le 28 janvier. Cette rencontre a permis de réaffirmer le soutien de la France au Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme. La coopération entre les deux pays reste un élément important pour la stabilisation du Burkina Faso.
Le mois de janvier 2024 a été marqué par l’incertitude et la violence au Burkina Faso. La tentative de coup d’État et la persistance des attaques terroristes illustrent les défis auxquels le pays est confronté. Le dialogue national et le soutien de la communauté internationale constituent des éléments importants pour sortir de la crise.
Cependant, l’avenir du Burkina Faso reste incertain. Le succès du dialogue national et la capacité du gouvernement à mettre en œuvre ses conclusions seront déterminants pour la stabilité du pays.
Eric KONE